L'Ebrithil

L’Ebrithil

Chapitre 1 : Un réveil difficile

Son nom était Ebrithil, un jeune Magicien qui avait fait ses études de magie dans une ville Elfique, avec pour maître, Tyrdiel un vieux sage. Pendant plus de trente ans il vécu à Ellesméra, et appris les arcanes de la magie. Quand ses études furent finies, il erra dans l’Alagaesia allant de village en village. Personne ne le connaissait vraiment, durant son adolescence, il ne chercha pas à faire connaissance avec d’autres étudiants. Il préférait rester seul chez lui afin d’accroître ses connaissances sur la magie des Elfes ainsi qu’à enrichir sa culture sur les mythes et légendes de l’Alagaesia. Après son départ d’ Ellesmera, il eut vent des différents entre Galbatorix et les Dragonniers, mais ce dernier resta de marbre face à cette situation et préféra se terrer dans les profondeurs du monde, afin de vivre paisiblement. Quand la guerre fut finie et que le traître Galbatorix accéda au pouvoir, Ebrithil eut 207 ans et décida de sortir de l’ombre et de rejoindre la surface. Pour des raisons personnelles, il décida de partir pour la capitale : Uru’baen pour y défier le nouveau Roi de l’Alagaesia. Mais Galbatorix ne se présenta point, se fut Morzan, le chien de garde de Galbatorix, qui alla affronter Ebrithil et non son maître. Tout deux combattirent pendant maints jours, l’un poursuivant l’autre à travers l’Alagaesia.
Après une dizaine de jours de course poursuite, les deux guerriers se retrouvèrent au nord de la Crête près d’un petit village du nom de Carvahall et leur combat final eut lieu. Le duel était d’un niveau sans égal, chacun des combattants eut recours à tout son savoir, toute son expérience, et tout son pouvoir, pour essayer de vaincre son adversaire. Mais Morzan eut rapidement l’avantage, ce dernier avait poursuivit son ennemi à dos de dragon tandis qu’ Ebrithil avait voyagé à pied. Celui-ci tenait encore debout, c’était un miracle qu’il puisse encore parer les coups du parjure. Mais les miracles ne durent jamais longtemps, Morzan porta un coup décisif à son adversaire dans sa cage thoracique puis le frappa avec le manche de Zar’roc à la tête. Sous le choc, Ebrithil s’effondra à genoux devant son ennemi. Morzan en profita pour lui briser deux, trois cotes afin de l’affaiblir complètement. Ebrithil hurla de douleur en prononçant tout les jurons des toutes les langues des peuples de l’Alagaesia. Morzan lui décocha une magnifique droite dans la mâchoire pour son propre plaisir. La tête de Ebrithil heurta le sol en faisant un bruit sourd.
« Thyrsta ! »
Et Morzan puit jeter à bas son ennemi, qui alla s’effondrer au fond d’une crevasse.
L’endroit était sombre et profonde. L’air y était humide et les courant d’air glacés qui s’engouffraient dans la crevasse renforçait l’aspect de l’endroit. Les parois rocheuses étaient d’un noir d’encre, on entendait des gouttes d’eau qui s’écoulaient des parois faisant un bruit sourd que reproduisait l’écho.
Ebrithil gisait au fond de cet endroit clos depuis plus de deux jours. Le magicien était allongé sur son flanc droit, il était brun, les cheveux coupés au niveau de la nuque. De taille moyenne, il était assez mince. Il avait les yeux clos…son visage était marqué par de petites coupures à divers endroits et son arcade droite saignée un peu, le filet de sang descendait jusqu’à ses lèvres. Il portait une tunique noire classique de magicien qui était complètement usée et déchiré. Et on pouvait voir à travers les trous de sa tunique, son corps complètement mutilé par Zar’roc…l’épée du traître Morzan.
Ebrithil sortit péniblement de son sommeil en gémissant de douleur, il avait une horrible migraine qui l’empêchait de réfléchir ou même de bouger…il patienta quelques instants, se calma et vida son esprit afin de chasser cette migraine. Quand cela fut fait, il prit appuie contre le mur, et s’efforca de se relever et essaya de rester stable sans appuie. Après avoir réussi cet exploit, il analysa la situation dans laquelle il se trouvait. Il était seul et venait de se faire vaincre par le plus horrible serviteur du Roi et celui-ci, lui avait causé énormément de blessures. De plus, il se trouvait à plus de deux cent mètres sous terre, sans nourriture, ni eau. La pièce était close...sans issu. Il prit alors la décision d’enflammer la salle où il se trouvait afin d’y voir plus clair.
« Böetq istalri ! », dit-il calmement.
La pièce où il se trouvait se révéla à lui grâce à la lumière du feu qu’il venait de faire apparaître grâce à la magie. A son index droit, un Anneau noir entrelacé de fines écritures flamboyantes et couronné d’un rubis aussi rougeoyant que les flammes qui venait d’apparaître brillé à son doigt. C’était l’Anneau de Feu, le plus puissant des six Anneaux Elémentaire car il pouvait aussi bien faire le Bien que le Mal. Il pouvait enflammer de courage le cœur d’un homme ou le torturer dans les pires souffrances qu’un homme puisse exister.
Très peu de personnes connaisse l’existence de ces Anneaux…ils ont été forgé par les premiers dragonniers dans le plus grand secret. Un simple magicien qui en porte un et qui sait le maîtriser est aussi redoutable qu’un dragonnier et son dragon…car dans chaque Anneau réside un élément : Le Ténèbre, la Lumière, l’Eau, la Terre, le Feu et l’Air, chacun des Anneaux est habité par un être représentant un élément. Son porteur peut discuter avec lui, lui demander conseil comme un dragonnier le fait avec son dragon. Les créateurs des Anneaux rédigèrent des Livre de Savoir qui indiquaient comment utiliser les Anneaux.
Au cours de son errance, Ebrithil avait acquit l’Anneau de Feu accompagné du Livre de Savoir.
Ebrithil créa de la même façon un petit foyer au centre de la pièce et s’assit en tailleur à coté en contemplant les flammes afin de pouvoir méditer sur la situation actuelle.
« Aleana ! », prononça Ebrithil d’une voix forte.
Une jeune femme jaillit du petit foyer. Elle était grande, menue et habillé d’une splendide robe rouge. Son visage était fin, aucun visage n’était plus beau que celui-ci même pas celui d’une elfe. Ses cheveux roux flamboyant descendaient dans son dos. Elle regarda Ebrithil horrifié :
«Mon dieu ! Ebrithil ! , elle s’empressa de s’agenouiller à coter de lui et de le prendre dans ses bras.
- Ca me fait plaisir de te voir, lâcha Ebrithil avec un petit sourire.
- Pourquoi as-tu choisi de combattre seul ?
- Tu sais très bien que je ne veux pas dépendre de ton pouvoir…
- Mais je ne puis me séparer de toi ! , dit-elle avec passion.
- Ecoute…, répondit Ebrithil malaise, nous reprendrons cette conversation plus tard……Pour l’instant, il faut que je sorte d’ici. »
Ebrithil tenta de se relever mais son corps encore trop faible ne pu supporter tout son poids. Le magicien s’écroula par terre en poussant des jurons. Aleana le prit tendrement dans ses bras et celui-ci s’endormi d’épuisement. La jeune femme lui caressa amoureusement la joue puis prononça :
« Waise heille brisingr varden (1) »
Toutes les blessures du magicien s’embrassèrent d’un feu ardent puis cicatrisèrent.
La gardienne rejoignit sa demeure et ne fit plus qu’un avec l’ Anneau de Feu.
Il s’évanoui et Aleana le soigna pendant plus d’une heure.
Ebrithil se réveilla seul, toutes ses blessures du combat précédent avec été soignées par Aleana qui était retournée dans sa demeure pour se reposer.
Après quelques instants, il porta son attention sur le point lumineux en haut de la crevasse qui semblait être la surface de la Terre. Il soupira, et commença à tâter le mur afin de trouver des prises afin de pouvoir grimper. Quand il eut enfin trouvé une prise facile d’accès, il put enfin commencer à escalader la paroi rocheuse.
Dix heures, c’est le temps qu’Ebrithil mis pour pouvoir rejoindre la surface, il était épuisé, à bout de force. Il se dirigea vers le fleuve qui était à proximité. Il essaya de boire mais se fut en vint. Il s’effondra de fatigue et de douleur dans le fleuve. Celui-ci emportant le corps du magicien de Feu dans son courant.

Je remercie Eragon00062 et Arkzan d’ EragonOnline, qui m’ont aidés à construire ce 1er Chapitre.

Ce qui veut dire ?

ces bien !!

Ok , merci Wink

P.S=> Tu vois que tu peux racourcir ta sign sans moi Very Happy

ces pas moi qui la fait ces un ami

Eviter de parler avec les smilies, sa pollue le forum Wink

ok je ne le ferai plus

Sinon Ebrithil tu est un poete Very Happy

.

Chapitre 2 : Sauveur

Tout près des chutes d’Igualda, un vieil homme et sa petite-fille péchaient tranquillement au bord de l’eau sous un ciel d’azur. La jeune fille avait environ seize ans tout au plus. Elle se prénommait Angela, ses cheveux était brun et lui descendait dans le dos en forme de boucles. Elle avait les yeux bleus et son visage était des plus rayonnant. A coté d’elle se trouvait son grand-père, un dénommé Dafin qui tenait la canne à pêche. Il avait les cheveux blancs et les yeux gris. Les traits de son visage étaient durcis par les rides qui apparaissaient d’années en années.
Le grand-père releva brusquement sa canne et au bout se trouvait un poisson, prisonnier de l’hameçon.
« Ahah ! Encore un, nous allons avoir un vrai festin ce soir. Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu doutais de mes talents de pêcheur, ma petite Angela ! s’exclama le vieil homme.
- C’est juste ton jour de chance papi Dafin, rien de plus, dit-elle avec un large sourire.
- Tu es comme ta grand-mère, toujours en train de me rabaisser quand je fais quelque chose de bien.
- C’est pour ton bien grand-père.
- Ah ! Tes paroles n’ont aucun sens, tu sais ? rétorqua le pêcheur.
- Je le sais. Je fais ça juste pour te taquiner. »
Ils rigolèrent tous les deux pendant quelques temps. Mais leur sourire s’effaça quand ils virent sortir de l’ombre, trois silhouettes habillé avec des armures portant la marque de l’Empire.
Le plus grand des trois soldats s’avança vers Dafin :
« Alors vieillard, on ne paye plus son du aux soldats de l’Empire.
- Je vous ai déjà dit que je ne pouvais pas payer une telle somme. Je vous en supplie, laissez moi un peu plus de temps.
- Très bien mais à une seule condition. »
Son regard se posa sur Angela.
« Ni pensez même pas ! cracha Dafin
- C’est moi qui donne les ordres ici. Vous deux, amenez la moi ! »

Les deux autres soldats s’exécutèrent et amenèrent tant bien que mal Angela devant le grand soldat. Ce dernier lui caressa la joue avec un sourire de tueur.
« Si tu ne te débat pas beauté, tu n’auras pas mal »
Dafin demanda pitié, mais le soldat ne semblait pas l’entendre. Il était omnibulé parce qu’il allait faire. Dans les yeux d’Angela, on y lisait la véritable peur. Tout à coup un bruit étrange se fit entendre. Dafin, Angela et les deux autres soldats regardèrent avec stupeur le soldat, le cœur battant. On pouvait distinguer une fine ligne rouge se dessiner autour de son cou. Puis sa tête tomba sur le coté et le reste du corps s’effondra. Derrière se trouvait un homme habillé d’une longue cape noir à capuchon qui masquait son visage. Par un moyen qui lui était inconnu, Angela sentit en cet homme une haine et une colère infinie. L’homme la regarda puis sauta en virevoltant sur lui-même pour atterrir devant les deux autres soldats. Il plaça son épée parallèle au sol et frappa son adversaire au cœur tout en faisant ressortir l’épée de l’autre coté du corps. Il retira son épée avec une rapidité incroyable et décapita son adversaire. Le même fut donné au dernier soldat.
Le combat terminé, il put rengainer son épée.
« Comment vous remerciez pour nous avoir sauvé ?
- En restant discret sur ce qui vient de ce passer et de m’accorder quelques nuits sous votre toit afin que je puisse me reposer.
- Très bien, la discrétion ne posera pas de problème. Pour venir chez nous n’ont plus d’ailleurs mais il faudrait se débarrasser de ces corps. On pourrait nous soupçonner facilement.
- Ce n’est pas un problème. » « Boetq istalri ! »
Les corps s’enflammèrent et furent rapidement réduit à l’état de cendre.
L’ Anneau de Feu brilla de toute sa splendeur, ce qui attira le regard curieux d’Angela qui était toujours paralysé de terreur. Une rafale de vent balaya le reste des cendres et les dispersa dans la Crête.
« Vous êtes un magicien ? demanda Dafin
- On peut dire ça, répondit mystérieusement l’homme.
- Très bien veillez me suivre. »
Dafin ramassa ses affaires avec l’aide d’Angela et prit la tête du groupe. Le regard de l’homme croisa celui d’Angela.
« Qui êtes-vous ? demanda-t-elle
- Une personne qui a été oublié et qui n’est connu de personne à présent, répondit-il
- Comment vous appelez vous ?
- On me nomme Ebrithil, mais tu sais, tu peux me tutoyer, avec un sourire qu’on pouvait distinguer sous son capuchon.
- Merci de nous avoir sauvé Ebrithil, conclut-elle en lui rendant son sourire.
Ils suivirent tout deux Dafin pour pouvoir aller se restaurer.

trop forte j'adore cheers

Bon Ebrithil, je vais suprimer les message des personne autre que toi pour qu'il n'y est que le fanart ok ?

Non, laisse les commentaires! Very Happy

Chapitre 3 : Vision de destinée

Le petit groupe mené par Dafin marchait maintenant depuis plus d’une heure à travers
une vaste et épaisse forêt qui séparait la Crête de Carvahall. Tout était silencieux, personne ne
voulait parler ou n’en avait pas le courage pour l’instant. Le groupe continua silencieusement sa
marche pendant quelques minutes puis Dafin fit signe à Angela et Ebrithil :
« Ah ! Enfin, nous sommes presque arrivé. »
En effet, on pouvait apercevoir quelques maisons du village à travers les arbres. Rapidement ils
rejoignirent la route principale de Carvahall.
A la grande surprise d’Ebrithil, les villageois semblaient heureux. Certains discutaient autour d’une
table en buvant leur bière et s’esclaffaient de rire. Des enfants jouaient au milieu de la route en toute
innocence.
« Les gens ont l’air heureux ici non ? constata Ebrithil
- C’est l’impression que ça donne quand il n’y a pas de soldats impériaux dans les parages. Comme
vous avez pu le constater, ils ne sont guère sympathiques avec nous. Ils nous volent jusqu’à nous
réduire à des moins que rien. La plupart des gens que vous voyez portent en eux, la disparition de sa
femme ou de son enfant. J’ai faillis être comme eux mais grâce à vous ce n’est pas le cas. Vous
aviez dit que vous étiez un magicien, vous devriez pouvoir sentir leurs sentiments non ?
- J’ai recemant dû endurer beaucoup d’épreuves. J’en suis sorti extrêmement fatigué. Par la suite,
j’ai combattu un homme qui a complètement mutilé mon corps et mon esprit.
- Qui était-ce ?
- Je ne prononcerais pas son nom ici, je risquerai d’attirer des soupçons. Maintenant, je ne sens plus
ce qui m’entoure. J’ai énormément besoin de repos.
- Ah….je comprend, dit Dafin visiblement gêné.
Ils prirent une petite ruelle qui les mena devant une petite maison. Elle était constituée de pierre
blanche et d’un toît de chaume. Dafin invita Ebrithil à entrer, après que celui eût ouvert la porte. La
maison était séparée en trois pièces : deux chambres et une salle à manger qui servait de cuisine. Au
centre de la salle à manger se trouvait une table et deux sièges à bascules placées devant une
cheminée où un splendide feu crépitait.
Une vieille femme de taille moyenne fit éruption dans la pièce principale.
« Ah vous voilà, vous en avez mis un temps…et vous, dit-elle en pointant son index vers Ebrithil,
qui êtes-vous ?
- C’est un homme à qui Angela et moi devont la vie Marie, s’empressa de répondre Dafin.
- Je m’appelle Ebrithil, se présenta le jeune homme, je suis un jeune magicien qui est venu donner
un coup de main à votre marie et votre petite-fille.
- Enfin un coups de main….façon de parler, ironisa Angela.
- Mais que s’est-il passé ? demanda prestement Marie
- Déjeûnons ensemble et je te raconterai tout. »
Si tôt dit, si tôt fait, Marie apporta le déjeuner en quatrième vitesse et tout les quatre se mirent à
table.
Pendant que Dafin faisait un bref résumer des récents évènements à sa femme, Ebrithil
se contenta seulement d’avaler le contenu de son assiette. Il ne chercha pas à interrompre le récit de
Dafin. Alors qu’il était perdu dans ses pensées, il eut tout à coups un flash blanc et il se retrouva
dans une sorte de vision….le coupant du monde extérieur…..
Le paysage était mort, pas une plante, oiseau ou autres espèces vivantes à l’horizon. La terre était
remplacée par la cendre noire, et l’air qu’on y respirait n’était que vapeur empoisonné. Le ciel quant
à lui était rouge sang. Au loin on distinguait deux silhouettes qui combattaient avec des épées.
Ebrithil se rapprocha à toutes vitesse du duel et constata avec horreur que l’un des combattants
étaient lui-même et l’autre Morzan. Les deux duellistes combattaient avec haine et colère. Ils
enchaînaient les parades et les ripostes avec une violence jamais vu auparavant……Le parjure
feinta, transperça l’épaule de son ennemi et l’envoya par terre en frappa le dos avec son épée. Le
magicien, complètement vidé de son énergie, ne put que attendre le sort qui lui était réservé tout en
regardant son adversaire droit dans les yeux.
Le parjure rengaina son épée et lui dit :
« Tout aurait pu mieux se passer Ebrithil !!!Si tu m’avais rejoints, nous aurions pu détruire le Mal à
jamais !!!!
- Je vous déteste !!! cria Ebrithil en lançant un regarda haineux au parjure.
- Tu étais mon fils Ebrithil, je regrette tant….Böeq istalri ! »
Le corps du vaincu s’enflamma et celui cria de douleur
Le vainqueur du duel s’en alla et disparu dans les ténèbres…
L’Ebrithil, le véritable Ebrithil s’approcha de son propre cadavre qui avait cessé de brûler et se
regarda. La tête du cadavre était la pire horreur qu’il n’avait jamais vu, mais celle-ci la regarda dans
les yeux et dit :
« Orn Wyrd »
Ebrithil se sentit tout à coup aspiré par quelque chose venant de l’extérieur, puis il fut reconnecté au
monde de la réalité.
Les yeux du jeune homme s’ouvrirent brusquement et croisèrent ceux d’Angela :
« Ca ne va pas ? demanda calmement la jeune fille.
- …Je suis très fatigué…je crois…
- Vous êtes sûr, on avait plutôt l’impression que tu étais ailleurs, dans un autre monde…
- J’étais seulement perdu dans mes pensées, répondit-il avec un petit sourire.
- Si vous le dites, répondit-elle en lui renvoyant son sourire.
Dafin venait de finir son récit et Marie parut complètement horrifiée :
« Oh mon dieu, c’est horrible, comment un homme peut-il faire cela ?
- Il n’a qu’à se servir de sa haine, dit simplement Ebrithil
- Quoi qu’il en soit, je vous remercie pour se que vous avez fait, jeune homme. Vous êtes le
bienvenu sous notre toit. Maintenant vous n’avez qu’à aller vous reposer. Angela vous montrera où
dormir. »
Angela le mena dans sa chambre et lui montra un petit matelas où dormir………………….

Chapitre 4

« Orn Wyrd »
Ebrithil se réveilla en sursaut, le cœur bâtant. Il se trouvait dans la chambre d’Angela depuis maintenant deux jours. Mais grâce, à ces deux jours de sommeil ininterrompus, il avait pu régénérer complètement son corps et effacer toutes les marques de son duel avec Morzan. Ebrithil regarda autour de lui, la chambre était silencieuse, par la fenêtre on pouvait distinguer le soleil qui se levait à l’est. Son regard s’arrêta sur Angela, qui était allongé dans son lit en train de rêver paisiblement. Le magicien s’habilla, avec les vêtements que Marie lui avait raccommodée pendant qu’il dormait, abaissa son capuchon et s’assis en tailleur afin de méditer dans le silence de paix qui régné. Après quelques minutes, Ebrithil sentit l’esprit d’Angela se réveiller peu à peu.
« Toujours à porter un capuchon !
- Il vaut mieux que personne ne me reconnaisse.
- Je croyais que tu n’étais qu’un simple magicien errant
- Disons que j’ai malencontreusement croisait la route d’une personne que je n’aurais pas du croiser.
- Qui était-ce cette personne ? demanda la jeune fille qui était venu s’asseoir à côté du magicien.
- Morzan ! Le dernier dragonnier d’Alagaësia, le chien de garde de Galbatorix…
- C’est impossible…tu l’as affronté et tu en es ressortit vivant…c’est au delà de la réalité.
- C’est ce que pense les gens comme toi, qui ne connaissent pas grand-chose du monde. Sans vouloir te vexer, tu vis dans un village à l’écart du reste de l’Empire, il est donc normal que tu ne saches rien, des Elfes, des Nains et des Vardens.
- Les Vardens ?
- Les rebelles, des hommes assez fous pour s’opposer ouvertement à Galbatorix. Ils vivent cachés dans les montagnes de Beor.
- Tu vas les rejoindre ?
Ebrithil eut un rire jaune entendant les paroles de la jeune fille.
- Encore faudrait-il qu’ils veuillent de moi…
- Pourquoi dis-tu ça, tu es quelqu’un de bien, tu me l’as prouvé…
- Je ne peux pas tant dire plus…
- Je peux de demander quelque chose ?
- Tu viens de le faire, répondit le magicien avec un petit sourire qu’on pouvait apercevoir sur son visage à demi masqué.
- Voilà, depuis que je suis toute petite, je rêve de partir à l’aventure pour apprendre la magie, l’art du combat, découvrir de nouveaux peuple, de nouvelles créatures, voir toutes les merveilles du monde. Pour tout te dire j’aimerai partir avec toi…
Ebrithil regarda avec attention la jeune fille.
- Ce n’est pas à moi d’en décider. Demandes à tes grands-parents et nous verrons. Au faites, connaiterais-tu un dénommé Brom ?
- Oui, on le nomme Brom le conteur chez nous, il vit dans la taverne du village. Si tu veux je peux t’accompagner.
- Volontiers, laisse moi juste le temps de prendre mon épée et nous partons. »
Tout deux partir en direction de la taverne de Carvahall. Durant le trajet, ni Angela ou Ebrithil ne chercha à prendre la parole, chacun d’eux étaient perdu dans ces pensées. Après quelques instants, ils arrivèrent à destination et entrèrent dans le bâtiment. Il y avait peu de lumière dans la taverne toutes les personnes étaient plongé dans la pénombre. Au fon de la salle principale, était placé le bar où le tavernier fit un signe de salut à Angela lorsqu’ils arrivèrent. Tout autour étaient disposées une dizaine de tables où des villageois discutés entre eux. Dans un coin était disposé une cheminée où un homme était entouré de jeunes enfants qui lui réclamaient une histoire.
« S’il vous plait, monsieur le conteur, raconté nous une histoire, demandèrent en cœur les enfants.
- Très bien, prenez place autour de cette table ou asseyiez vous face au feu et écoutez attentivement. »
Ebrithil et Angela s’approchèrent et s’assirent avec les enfants et écoutèrent l’histoire du vieil homme.
« Les sables du temps, nul ne peut les arrêter. Les grains s’écoulent, les années passent, que nous le voulions ou non…et pourtant, les souvenirs restent. Ce que nous avons perdu se perpétue dans nos mémoires. Ce que vous allez entendre est la légende de la création de l’Alagaësia, nul ne la connaît hormis les conteurs et des êtres d’une puissance inimaginable.
Tout commença lorsque les six Eléments furent créé par une puissance inconnue. Le Feu, l’Eau, la Terre, l’Aire, la Lumière et les Ténèbres. Pendant des milliers d’années, les éléments façonnèrent l’Alagaësia, et marchèrent main dans la main. La Terre créa les Nains, et les continents. Elle se chargea de créée les premières espèce animal et végétale. Le Feu se chargea de réchauffé le centre de la terre afin d’adoucir le climat et de le rendre vivable. La Lumière façonna le Soleil, la Lune et les Etoiles. Les Ténèbres, remplir tout ce qui étaient vides et l’Air, créa le ciel et les nuages. L’Eau, fit la pluie et remplit l’Océan. Des millénaires passèrent et les Elfes firent leur apparition. Ils bâtirent leur royaume dans la forêt, caché des yeux indiscrets. Par la suite, à cause d’un malentendu, Elfes et Dragons entrèrent en guerre. Aujourd’hui, personne ne sait combien de temps, cette guerre a durée, mais elle fût arrêtée par l’union entre un dragon et un Elfe. Eragon, le premier dragonnier, grâce à lui et son dragon, ils rétablirent la paix entre les Dragons et les Elfes. Les Dragons promirent de donner aux Elfes des œufs afin de constituer la Confrérie des Dragonniers. Après deux siècles passés, les dragonniers avaient rétablit l’ordre partout en Alagaësia. Pour récompenser les dragonniers, les Eléments offrirent aux cinq meilleurs dragonniers, une partie de leur essence.
Eragon reçut la Lumière, Ebrithil, son frère, reçu le Feu et les Ténèbres, une Elfe reçu la Terre, l’ Eau fut donné a un humain et l’Air a un Dragon , le conteur marqua une petite pose. »
Angela fut surprise d’entendre le nom d’Ebrithil et elle demanda à son compagnon :
« Parle-t-il de toi ?
- Ecoute la fin de l’histoire et tu comprendras peut-être…, dit-il mystérieusement. »
Le conteur sortie une fiole de la poche de sa tunique et but une gorgée de son contenue puis continua son récit :
« Chacun des dragonniers fut pris d’une joie immense quand ils reçurent leur présent des mains des Eléments eux-mêmes. Ebrithil, le Ténébreux ou le Flamboyant, ne comprit pas pourquoi ils avaient reçut deux éléments et ne le su jamais. Après avoir reçut leur essence, les dragonniers décidèrent de les enfermer dans des Anneaux Elémentaires. Quand ils les passèrent à leur doigt, ils sentirent la Magie à l’état pure, la Puissance dans toute sa splendeur. Au cours de leur vie, ils rédigèrent les Livres de Savoir, ces Livres contiennent tout le Savoir nécessaire pour pouvoir contrôler les Anneaux. Un Livre pour un Anneaux. Avant de mourir, ils cachèrent leur Livres dans un endroit sur, et donnèrent leur Anneaux à leur descendance.
Lors de leur dernière réunion près de la ville de Fläm, ils composèrent le Poème Elémentaire :

Six Anneaux Elémentaires
Allant des Ténèbres à la Lumière
Du pouvoir de la Terre à celui de l’Air
De la Flamme
Qui anime l’Ame
A l’Eau aussi froide que le Lac de Fläm.

A la suite de leur mort, pu personne n’entendit parler des Anneaux Elémentaires, et les Créateurs de l’Alagaësia sombrèrent dans l’ombre, le vieil homme finit sa phrase avec mélancolie ».
« N’importe quoi, je ne pensais pas que vous iriez jusque là vieil homme ! Viens Tom, dit un homme en prenant son enfant qui avait écouté l’histoire.
- Qu’en savez-vous ?demanda brutalement Ebrithil, à l’homme qui venait de parler, qu’en savez vous hein ! , le regard du magicien était sombre et haineux.
- Je me plaindrais de vos propos à l’armée Brom.
- Et qu’est-ce que l’Empire va me faire ? ironisa le vieux conteur.
- Les soldats vous pendront à un gibet. »
Les déclarations de l’homme créèrent des chuchotements dans toute la taverne. Tout à coup le feu qui crépitait dans la cheminée s’embrasa à une vitesse inimaginable et parcouru toute la taverne en quelques seconde puis reprit son allure initiale. Les villageois furent choqués et apeurés par ce phénomène.
« On dirait que mes histoires ne sont pas si fausses que cela, dit Brom. »
Les villageois se dispersèrent rapidement afin de retourner à leur travail.
Angela s’approcha de Brom et lui dit :
« Encore un conte qui vous apportera des soucis.
- Ce n’est pas grave, j’avais prévu de quitter le village aujourd’hui.
- Ah bon ! Pour quelles raisons ?
- Un vieil ennemi à moi va venir ici, je n’ai aucune envie qu’il me voit.
- Dommage, ah il y a quelqu’un qui voudrait vous parler.
Ebrithil s’avança et s’assis à la table du vieil homme :
- Bonjour, vous êtes celui qui vient de me défendre à l’instant, je vous en remercie, remercia Brom
- Je ne sais pas si je l’ai fait pour vous ou pour moi, rétorqua Ebrithil en lui présentant sa main droite.
Brom regarda la main du magicien et poussa un crie de surprise.
- C’est impossible, Ebrithil ! On m’a dit que tu étais mort depuis 50ans
- Oh, il ne faut pas croire tout ce que les Elfes racontent. Aleana et moi, nous nous sommes caché des yeux du monde pendant la guerre. Nous avons préféré nous écarter du conflit et rester en paix. Mais je suis à nouveau là et j’ai besoin de ton aide, j’ai une campagne à te proposer, une campagne que je ne peux réussir seul.
- Une campagne ?
- La campagne d’un Œuf !
Brom le regarda avec des yeux ronds….
- Tu veux voler un œuf au Roi !
- Non, je veux réquisitionner un œuf que le Roi a volé aux Dragonniers. Es-tu partant ?
- Je ne sais pas…comme je l’ai dit à Angela, je pars pour fuir Morzan…
- Morzan ?
- Il est ici, je ne sais pas pourquoi mais je sens la haine brûler en lui, on dirait qu’il a été trompé par quelqu’un ou quelque chose.
Ebrithil venait de comprendre ce qui se passait. Morzan était revenu près de la crevasse pour s’assurer qu’il était bien mort mais quand il a vu qu’il ne l’était pas, il a décidé de le poursuivre. Cela pourrai le mener chez Dafin et Marie !
- Brom ! Retrouve moi sans faute dans deux jours à Teirm dans la Taverne du Magicien Ivre. Angela vient avec moi vite, dépêchons nous !!!!!! »
Il attrapa Angela par le bras et l’entraîna à une vitesse folle dans les rues de Carvahall. Au loin, on pouvait apercevoir une fumée dépasser des toits des maisons.
« C’est quoi ça ? demanda la jeune fille inquiète.
- C’est ta maison qui brûle. Vite, ils sont peut-être encore vivants. »
Mais il était trop tard. Quand, ils arrivèrent, la maison était en cendre, les corps de Dafin et de Maris avaient été réduits en cendres !